Pour la rentrée du Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine, Sandro rend une excellente copie avec une 1ère ligne et une victoire.

Les faits marquants :

Parti 2e de la 1ère course, Alessandro Giusti a pris la 5e place finale avant de dominer la seconde manche disputée sur piste humide.

 Il revient à 1 point de la 3e place au championnat.

Théophile Näel a signé son meilleur résultat d'ensemble en prenant deux fois des points (7e et 8e).

Un problème mécanique a empêché Evan Giltaire de monter sur le podium qu'il convoitait.

 

Un trophée pour débuter…

Après sept semaines de pause estivale, le Championnat d'Europe de Formule Régionale par Alpine (Freca) a repris le chemin des circuits en garant ses motor-homes sur l'Autodromo Enzo e Dino Ferrari. Pour Evan Giltaire, côté coulisses, le week-end s'est ouvert avec une récompense, le Racelience, trophée décerné par Pirelli au pilote qui a fait preuve des plus grandes persévérance et remontée dans la hiérarchie lors des courses précédentes. La cavalcade d'Evan, fin juillet au Castellet – 14 places gagnées depuis la 18e place de la grille – lui a valu d'inscrire son nom au palmarès du pneumaticien transalpin.

Côté piste, le trophée s'est malheureusement refusé au champion en titre de F4 France. Disputée sur un tarmac brûlant alors que les qualifications s'étaient déroulées à la fraîche avec 20°C de moins au sol, la première course a offert peu d'opportunités aux pilotes de l'Équipe de France FFSA Circuit de se mettre en valeur. Malgré sa place sur la 1ère ligne, Sandro Giusti a été enfermé à l'approche de la première chicane et a perdu 3 places. Il a terminé 5e, deux crans devant Théo Naël parti 9e mais auteur d'un excellent premier tour qui l'a vu déborder deux concurrents.

Après des qualifications compliquées, Evan Giltaire et Enzo Peugeot n'ont pas pu rejoindre leurs partenaires dans le top 10. Evan a malgré tout gagné 7 places (de 21e à 14e), tandis qu'Enzo, victime d'un contact, a abandonné dès le premier tour.

 

Montagnes russes en Italie

Sans un problème mécanique qui a coupé net sa chevauchée de la 11e à la 4e place de la seconde course disputée sur une piste humide, Evan aurait pu briguer une place sur le podium. Son équipier chez ART Grand Prix, Sandro Giusti, a brillé pour deux sous la soudaine grisaille d'Imola en se propulsant en tête de l'épreuve à la sortie de la première chicane et en ne quittant plus le commandement malgré trois relances délicates. Sandro a ainsi obtenu sa 2e victoire d'affilée en 2024 et, avec 35 points engrangés en Italie, se replace à une longueur du 3e au championnat.

Dans la deuxième équipe tricolore Saintéloc, Théophile Naël a gravi certains sommets des montagnes russes du week-end de l'Équipe de France FFSA Circuit tandis qu'Enzo Peugeot a vu ses ambitions dévisser. À l'instar de Sandro, Théo a signé sa meilleure performance globale de la saison et pourrait lorgner sur le Racelience à l'issue d'une seconde manche à élimination où il a mené sa barque avec intelligence pour prendre les points de la 8e place malgré une position sur la grille peu flatteuse (21e). Dans la ligne de mire de Théo, Enzo a également multiplié les dépassements et occupait la 8e place après s'être extirpé de la 15e de la grille, mais a de nouveau été impliqué dans une collision qui a scellé son week-end d'Imola.

 

Le débrief des pilotes

Alessandro Giusti

« Ça fait un bien fou de gagner deux fois d'affilée et de marquer de gros points dans l'optique du championnat. Un grand merci à l'équipe car le succès n'aurait pas été possible sans un set-up de rêve et sans une gestion idéale de la dégradation des pneus. Je suis d'autant plus heureux de cette victoire qu'Imola est un circuit difficile et technique qui ne pardonne rien et où il est facile de faire des erreurs qui se paient cher. Vivement le Red Bull Ring qui m'avait bien réussi l'année dernière ».

 

Théophile Naël

« Une bonne Q1 permet de partir assez haut et d'avoir des ambitions même si dépasser est très difficile. La température de la piste était très haute, il a donc fallu anticiper le changement d'équilibre de l'auto et c'est une satisfaction d'avoir bien franchi cette étape et de signer mon meilleur chrono dans le dernier tour. En Q2, le trafic était compliqué à gérer et je me suis fait piéger. À partir de là, sur une piste humide pour la première fois du week-end, il fallait survivre et être patient pour remonter. Je n'ai pis aucun risque excessif et au final le bon travail du week-end mais aussi de tout l'été est récompensé ».

 

Enzo Peugeot

« J'ai eu des problèmes de frein en essais libres et je manquais donc de repères pour les premières qualifications. Si on combine ça avec une pénalité sur la grille pour un accrochage au Castellet, la première course était mal partie, et elle s'est rapidement terminée. En Q2, les pneus ont surchauffé sur la fin alors que la 3e place était à ma portée… Le rythme était très bon dans la seconde course, mais avec des freins très chauds et moins efficaces, je n'ai pas pu éviter la voiture devant moi au re-start. C'est frustrant et pénalisant, mais le potentiel était très haut en fin de week-end ».

 

Evan Giltaire

« Le prix Racelience, fait toujours plaisir car il récompense le week-end du Castellet où on avait été très performants sans pouvoir exploiter tout le potentiel de l'auto. À Imola, on a fait évoluer pas mal de choses sur le pilotage, mais j'ai manqué de temps pour tout mettre bout à bout en Q1 car c'est une piste difficile et technique. En Q2, la stratégie n'était pas bonne car j'ai voulu privilégier la position sur la piste et je n'ai pas trouvé de tour clair. Dans la première course, je fais de beaux dépassements et je prends de bonnes infos pour le lendemain où on a un rythme de fou. Le top 3 était à ma portée et malheureusement on a vécu une répétition du Castellet avec un problème mécanique ».