LA FFSA S'ENGAGE

POUR UN SPORT AUTOMOBILE CITOYEN, ECORESPONSABLE ET INNOVANT

Fidèle à sa délégation de service public, la Fédération Française du Sport Automobile s'implique dans une démarche éco-responsable et innovante en lien avec les autorités de l’État et les collectivités locales.​

PLAN DE FÉMINISATION

En 2023, la Fédération Française du Sport Automobile lançait le programme « Sport Auto Féminin », son plan de féminisation visant à renforcer la pratique des femmes dans tous les domaines de la discipline. La FFSA poursuit son action en 2024.

De nombreuses actions de découverte et une importante opération de communication ont été engagées avec succès par la FFSA pour séduire de nouvelles licenciées. Pami ces activations, deux jeunes femmes, Sarah Rumeau et Cindy Gudet étaient également devenues ambassadrices de la FFSA dans l’ADAC Opel Electric Rally Cup ; une compétition internationale 100% électrique pour laquelle la Fédération leur a apporté son soutien, ainsi que celui de son Academy.

Propulsées par le programme « Sport Auto Féminin », ces dernières passent la vitesse supérieure cette année laissant la place à deux nouveaux équipages féminins emmenés par Emma Chalvin et Alizée Pottier qui prennent part à cette même compétition internationale sous les couleurs fédérales en 2024.

Au-delà de la nomination et du soutien d’ambassadrices, la Fédération Française du Sport Automobile s’est donnée comme objectif de faire connaitre et valoriser la pratique féminine dans les différents domaines de la discipline par l’intermédiaire de plusieurs leviers.
La FFSA a créé des championnats 100% féminins lorsqu’il était intéressant de le faire. C’est notamment le cas avec les Sprint Girls en Auto-cross ou en Rallycross depuis quelques années.
La FFSA mène également des actions de communication et de sensibilisation dans le but de décloisonner le sport automobile, comme elle l’a fait avec l’opération « Grand-Prix Camions : au cœur de nos métiers », qui avait pour but de faire découvrir à des jeunes femmes les différents métiers du sport automobile à l’occasion du Championnat de France Camions. 

BAROMÈTRE

Après la création d’un premier baromètre économique des sports mécaniques en 2019, la Fédération Française du Sport Automobile et la Fédération Française de Motocyclisme ont souhaité remettre ce sujet au centre de leurs préoccupations en 2023.

Les deux Fédérations ont dressé conjointement un bilan économique de la filière des sports mécaniques. Profondément ancrées dans leur époque et en responsabilité face aux enjeux de notre société, elles ont également dressé un état des lieux de l'impact environnemental de leurs activités dans l'optique de développer des actions concrètes visant à tendre vers une pratique bas carbone.

Les grands enseignements du baromètre économique et environnemental :

- Une pratique sportive à l’impact économique notable : 2,9 milliards d’euros de CA par an ;
- Des sports populaires et ancrés sur nos territoires : 130 000 licenciés dans 1 700 clubs, ligues et associations ;
- Des événements qui participent au dynamisme économique et social : 64 % sont organisés dans des communes de moins de 5 000 habitants ;
- Un impact environnemental très majoritairement lié aux déplacements : 69% des émissions de GES des sports mécaniques ;
- Une pratique sportive qui ne représente que 0,3 % des émissions du secteur des transports en France.

3 axes pour une trajectoire bas carbone :

- Accompagner les associations locales pour une pratique plus respectueuse de l'environnement ;
- Réduire le premier poste d'émission représenté par les déplacements ;
- S'appuyer sur la réglementation et les innovations pour diminuer leur empreinte carbone.

LA F4 FRANÇAISE PIONNIÈRE MONDIALE SUR LE BIOCARBURANT

En adoptant un combustible 100% renouvelable pour ses F4, la FFSA, à travers son Academy, confirme ses engagements en faveur de la transition écologique. Le Championnat de France F4 est ainsi la toute première compétition monoplace au monde à utiliser un biocarburant.

Dans son optique de conduire le sport automobile français vers la neutralité carbone à l'horizon 2050, la FFSA et son centre de formation fédéral au Mans, innovent grâce à un accord technique et commercial avec Repsol.

« La formule du biocarburant utilisé par la F4 française permet une économie de rejet de Gaz à Effet de Serre supérieure à 70 % par rapport aux carburants fossiles . »

L'accord conclu prévoit l'utilisation de 30 000 litres de biocarburant développé et raffiné au laboratoire technologique de Repsol à Móstoles (Madrid), en Espagne. Ce biocarburant, dérivé des déchets et produit par la société multi-énergies, répond aux critères de durabilité établis dans le cadre de la directive européenne sur les énergies renouvelables (RED), ainsi qu'aux paramètres de la spécification "Advanced Sustainable Fuel" établie par la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Un biocarburant dont la formule permet une économie de rejet de Gaz à Effet de Serre supérieure à 70 % par rapport aux carburants fossiles.

DES INITIATIVES
À L’ÉCHELLE LOCALE

Il existe une volonté générale de réduire le bilan carbone des épreuves sportives.

Le Rallye Vosges Grand Est a notamment engagé une démarche écoresponsable avec l’aide d’une Association (Manifestation Alsace – Réseau Eco Manifestation Grand Est) dans le but de devenir un acteur du développement durable. Dans ce cadre, l’organisation du rallye a mené des actions concrètes visant à réduire l’impact carbone (actions de sensibilisation, gestion des déchets, déplacement, alimentation, énergie et eau…).

Dans un autre univers, le Championnat de France Camions FFSA a aussi affirmé son engagement dans cette démarche écoresponsable pour pérenniser son activité et répondre aux attentes de demain.
La Charte « Championnat éco-responsable » de 9 actions significatives a par exemple été signée par les acteurs du Championnat sur le Circuit de Charade.

Le Championnat de France de Drift a, quant à lui a cherché à mener des actions visant à travailler sur les aspects suivants : carburant, bruit, pneumatiques, rôle sociétal, économie locale.
Par exemple, la majorité des véhicules est équipée de bioéthanol, il existe une stricte application de la convention Aliapur, qui permet de recycler 100% des pneumatiques et de réduire leurs nuisances sonores.