Sandro monte en puissance dans le Championnat d’Europe de Formule Régionale par Alpine avec deux 3e place en course, mais aussi une 3e au championnat.
Les faits marquants :
Sandro a dominé la dernière séance d'essais collectifs, a terminé dans le carré d'as des deux qualifications de Zandvoort et a obtenu ses deux premiers podiums (3e).
Il passe de la 8e à la 3e place au championnat.
Enzo Peugeot et Evan Giltaire ont marqué des points après avoir joué aux avant-postes tout le week-end.
Le déroulement du week-end
Depuis le bon week-end de Spa-Francorchamps qu'ils avaient conclu par un tir groupé dans le top 10, les quatre pilotes de l'Equipe de France FFSA Circuit ont effectué un stage avec une autre équipe de France, celle de Voltige, fin mai. Une préparation mentale et physique adéquate pour faire face au défi de la troisième manche du Championnat d'Europe de Formule Régionale par Alpine qui se déroulait sur l'imprévisible et complexe circuit de Zandvoort.
Composé de 14 virages dont un banking en épingle, le tracé néerlandais est connu pour être piégeux et soumis à des conditions changeantes et complexes de par sa situation, au bord de la mer du Nord. Et comme souvent à Zandvoort, les intempéries ont joué leur rôle de facteur X décisif.
Dominateur des dernières répétitions générales, Sandro Giusti a enchaîné avec une 4e et une 3e place en qualifications. Une averse de dernière minute a bouleversé le départ de la première course, donné derrière la voiture de sécurité et dont l'intervention a duré les trois-quarts de l'épreuve. Dans des conditions épiques, il y avait plus à perdre qu'à gagner et Sandro est habilement allé chercher son premier podium de la saison (3e) avant de réitérer le lendemain sur piste sèche. Il rebondit ainsi de la 8e à la 3e place au championnat.
Respectivement 8e et 12e sur la grille de la première course, Evan Giltaire et Enzo Peugeot ont évité les écueils d'une piste détrempée et des neutralisations pour gagner chacun trois places à l'arrivée malgré une épreuve réduite à sa plus simple expression. Dimanche, dans des conditions inédites en course avec une météo apaisée et dépourvue de pluie, Enzo a de nouveau intégré le top 10 (8e) en remportant plusieurs duels alors qu'Evan a terminé à la porte des points (11e). Moins en réussite que ses partenaires, Théophile Naël a subi le contrecoup de qualifications en milieu de grille (deux fois 16e) et, pour la première fois de la saison, n'a pas eu les moyens de viser des points.
Le débrief des pilotes
Sandro Giusti
« Le drapeau rouge de la Q2 a ruiné mon tour et c'était frustrant car la première ligne était à notre portée. Dans la première course, on a préparé la voiture pour éviter l'aquaplaning, l'équipe a fait un travail excellent et il était important de prendre cette 3e place. Dans la seconde, le rythme était vraiment très bon. J'ai tenté de trouver une ouverture pour gagner une place, mais il fallait trouver le juste équilibre entre risque et sûreté sur un circuit où on a vu beaucoup d'erreurs et où il est difficile de dépasser ».
Théophile Naël
« L'ensemble du week-end a été difficile car il a fallu s'adapter en permanence aux changements de conditions et courir derrière le bon set-up. Avec l'équipe, nous avons réussi à optimiser plusieurs facteurs, mais ceux qui nous ont fait défaut nous ont lourdement handicapé en qualifications. Et comme la place sur la grille joue un très grand rôle, il était impossible de viser de grands résultats en course. Nous avions pourtant un bon équilibre, notamment le dimanche, mais il est compliqué de dépasser à Zandvoort ».
Enzo Peugeot
« On a eu droit à tout entre météo changeante, drapeaux rouges, voiture de sécurité et départ lancé. En Q1 j'ai sous-estimé l'évolution de la piste et sur la fin j'ai été piégé par le retour de la pluie. En Q2, avant le drapeau rouge qui brise mon tour j'étais le pilote qui progressais le plus et c'est frustrant quand on sait que je termine 5e à 1,5 dixième de la pole. Dans la course 1, gagner 3 places et entrer dans les points avec si peu de tours couverts, c'est positif ! En course 2, il y a eu de grosses bagarres, mais Zandvoort est un circuit très technique où il est difficile de dépasser. On avait un gros rythme et si on avait été plus haut sur la grille je pense qu'on aurait pu viser une excellente place ».
Evan Giltaire
« La performance était là mais la malchance aussi ! Notamment en Q2 avec le drapeau rouge alors que je faisais une grosse amélioration. Dans la première course, il fallait garder son calme derrière la voiture de sécurité, vérifier que le moteur, les freins, les pneus soient dans la bonne fenêtre à tout moment. En faisant 4 tours il était difficile de faire une vraie différence, mais on a réussi à marquer de bons points. Dimanche, on était vraiment rapides et en partant plus haut on aurait pu faire beaucoup mieux ».